La Rivière

Écoute, ô douceur, le murmure léger Des rivières roulant sur des pierres scintillantes. Les reflets dansent aux vagues de l’Âme, Une onde, un chant d’eau qui jamais ne se lasse.

Les saules pleureurs, proches de la berge, s’inclinent, Les feuilles bercées par un vent frisson de brise, Tandis que le ciel s’incarne en une flamme divine, Là, les nénuphars, fièrement, se dressent en guise.

Mes pensées flottent dans ce tableau enchanté, Rythmées par l’onde des heures qui s’effacent. Dévoilant la beauté d’un monde préservé, Sous le souffle apaisant des rivières complice.

  • Gustave Flaubert